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Les Attracteurs Etranges

by Todos Destinos

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1.
Exégèse 01:52
D’humeur à répondre aux plus sottes des questions. On en estime les zones d’ombres sur la mappe de nos raisons. On suit la piste à la trace on en tracera la piste. Avant que le temps ne l’efface, que l’oubli ne l’engloutisse. A la trace... In medias res ça a l’allure des questionnements. Que l’on se pose sans cesse sous la pluie et dans le vent. La fable et le cyclone dans leur rapport l’un à l’autre. On les caresse puis on les clone cette histoire est la vôtre. Trop riche pour être seulement plantée dans un imaginaire. Elle s’inscrit dans le tous les jours, les jours heureux les jours amers. A même de la conter on ne peut la sortir violemment du réel. Plus qu’une joie à l’âme un spleen sans tête, une dimension parallèle. Une interrogation comme centre de gravité. Elle tourne elle tourne tel un disque lancé. Une interrogation... que l’exégèse est aisée.
2.
Cloué à même le sol collé à une grande sphère. On s’agite en hyperbole mais on ne brasse qu’un peu d’air. On crépite de tous bords prêt à embraser le monde. A lâcher les métaphores elles s’évaporent à la seconde. La Terre tourne les pôles s’inversent. Qu’est-ce qu’on fout là le doute perce. La Terre tourne les pôles s’inversent. Qu’est-ce qu’on fout là j’ai comme un doute les gars. Les nuages défilent les vaguent ne brûlent plus. L’oxymore docile on se couche comme repus. Mais à l’intérieur pourtant fume et fume encore. L’euphémisme béant de n’être né que décors. La Terre tourne les pôles s’inversent. Qu’est-ce qu’on fout là le doute perce. La Terre tourne les pôles s’inversent. Qu’est-ce qu’on fout là j’ai comme un doute les gars.
3.
Ma femme et moi cultivons le goût de l’aventure. Des larges horizons et les brouillons de culture. Sans doute la votre ignore qu’aux toits des cinq étoiles. L’eau contient moins de chlore que dans une piscine normale. Je vous le dis le voyage est une surprise perpétuelle. De l’entrée aux fromages aux buffets des hôtels. Je vous le dis le voyage n’a rien de conceptuel. Posez dont vos bagages et attendez qu’on vous appelle. Je vous le dis... Connaîtrez-vous un jour le sentiment de sécurité. Qu’offrent tous les Tours derrière leurs vitres blindées. Avez-vous déjà succombé aux massages de Beijing. La tête et les pieds avant le happy ending. Je vous le dis le voyage c’est la porte du septième ciel. Vous connaîtrez les avantages et pas seulement formels. Je vous le dis le voyage c’est la jeunesse éternelle. Alors profitez sans ambages du bar à cocktails. Je vous le dis... Néanmoins, je préfère vous avertir, les rues sont moins propres, moins sûres que celles où vous avez coutume de sortir. Alors suivez mon conseil si vous ne voulez courir aucuns risques, restez donc à l’hôtel, n’allez pas jouer les touristes dans quelque ruelle sombre, à slalomer entre les ombres, car vous savez ces populations sont... enfin vous savez... Je vous le dis le voyage est une surprise perpétuelle. De l’entrée aux fromages aux buffets des hôtels. Je vous le dis le voyage c’est la porte du septième ciel. Vous connaîtrez les avantages et pas seulement formels.
4.
Dune 03:21
Il ouvre les yeux sur son radeau d’infortune. Les flots sont bleus le ciel sans lune. Trop fatigué pour lever le cou. Plus de raisons d’espérer une terre au rendez-vous. Il touche ses lèvres dures comme de la pierre. Revit en fièvre comme si c’était hier. Le premier pont où il a mis le nez. La voile l’horizon le port à ses pieds. Il enjambe ses quais comme on embrasse un mirage. Profiter du baiser jusqu’au prochain virage. Naufragé de l’écume marin sans frontière. Au delà de la dune il n’y que le ciel et la mer. Au delà de la dune. Les souvenirs affluent en images oblongues. Douces à la vue près du fleuve Mékong. Dans la mangrove le dessin d’un matin. Un corps qui se love dans les bras d’un marin. Il rejoue la partie coups après coups. Les pièces serties restent debout. Dans un dernier basculement il renverse le fou. E poi fu solo in mezzo al blu. Il enjambe ses quais comme on embrasse un mirage. Profiter du baiser jusqu’au prochain virage. Naufragé de l’écume marin sans frontière. Au delà de la dune il n’y que le ciel et la mer. Au delà de la dune. E poi fu solo in mezzo al blu.
5.
Pangéens, Pangéennes, je vous prends à la source. Tel un prophète je m’amène pour vous lancer dans la course. Jusqu’à ce jour vous n’étiez pas heureux je m’en doute. Je vous apprendrai à aimer le caviar de mammouth. Alors écoutez mes paroles, buvez ma science. Nous décrocherons le pactole ensemble vers la croissance. Pangéens, Pangéennes, je suis votre futur. L’Histoire nous entraine vers des siècles moins durs. Mon programme est le suivant : prépondérance mondiale. Préparons nous avant l’ère continentale. Je découvrirai la roue, développerai la cueillette. Je le jure devant vous plus jamais de disette. Pangéens, Pangéennes, nous changerons tout. En travail à la chaine au cheville et au cou. Il nous faut pour ce faire et vous sortir de la bouse. Moi, découvrir le fer, Vous, inventer le blues. Pangéens, Pangéennes, vous me reconnaissez. Le génie de Beethoven derrière le sourire de Clooney. Ces noms ne vous disent rien et j’y vois la preuve. Qu’au creux de mes mains votre ignorance est veuve. Et si vous restez sages je vous donnerai droit. A d’autres de mes présages le serf et le Roi. Vous saurez tout en détail du monde moderne. De l’homme bétail à sa femme subalterne. Pangéens, Pangéennes, vous m’avez compris. Je suis l’homme qui mène l’inerte à la vie. Vous me portez en triomphe sur vos épaules nues. Les nuages s’estompent vous ne serez pas déçus. Mais où allons nous ne serait-ce le chemin. Que prennent les fous qui vont au ravin. Pangéens, Pangéennes, ne sous-estimez pas. Ma force surhumaine quand mes ailes je déploie. Vous préférez le vide pour mieux m’y jeter. Moi j’appelle ça un parricide. Je reviendrai. Pangéens, Pangéennes.
6.
Ça circule dans les allées de couleurs douces pavées. Ça se balade ironiques ces chariots dynamiques. Ça dépasse la conjoncture se lance en conjecture. Parade de petits pas qu’est-ce qu’on en dirait là-bas. Chokito ergo sum. Ça se perd comme dans la vie « où est passé mon caddie ?». Ça s’aplatit courtois tout en libérant les voies. Ça dispose de petites boites expose dans la ligne droite. Ça se sent tout vivant et ça salue les enfants. Chokito ergo sum. Ça se rue dans les allées de rouge vif parées. Ça se bouscule épileptique ces chariots dynamites. Ça dévale la conjoncture se lance les confitures. Cascade de petits pois z’en on rien à foutre là-bas. Chokito ergo sum. Ça hurle comme dans la nuit « où est ce putain de caddie ? ». Ça s’aplatit en fracas contre les portes qui s’ouvrent pas. Ça s’impose devant une boîte explose dans la ligne droite. Ça se sent comme un volcan ça voudrait brûler les enfants. Chokito ergo sum. Ça déambule sur les pavés. En zigzags désabusés. Ça reprend de sa noblesse. Et ça remettra une pièce... ou deux, ou trois, ou quatre ou cinq ou six.
7.
Après de douces années obèses de gentillesse. On m’prédisait des jours heureux à la fenêtre de ma vieillesse. De chaudes soirées calmes au bord de la télé. Sans soucis insurmontables ni de mouches à fouetter. Mais le silence je m’en fout j’veux du bruit sur le transistor. Des duels de cannes des gangs de rollators. Des matchs de boxe dans des caves nocturnes. Des règlements de compte à la lueur de la lune. Des braquages de banques en chaises roulantes. Des fuites bruyantes et des cavales sanglantes. J’me considère comme une maffieux cycliquement inversé. D’abord le tricot la vie légère et bien rangée. Mais alors que résonnent les douze coups de la retraite. Je perds le teint propre du petit bourgeois honnête. Depuis derrière mes rideaux j’ourdis les coups bas. Qui feront de mon nom le cauchemar de la loi. Des assauts violents de caisses à journaux. Des dynamitages de statues à moineaux. Des coups de fil anonymes à dix heures du soir. Des tags assassins sur les bancs des squares
8.
Facteur N 03:20
N comme un éclair sur la feuille n’éclairant que lui-même. On le surveille d’un œil repoussant le problème. Il remplit graphique aimante les ambitions. Aux tables on l’évite on le drague dans les bas-fonds. En abscisse on lui ordonne d’être moins qu’une averse. On l’esquisse on lui donne des origines diverses. N pour la Nation unitaire. N pour Nous au milieu du reste. N pour Néo- quelque-chose. A la tête de ceux qui osent. Sortir le drapeau au balcon. Ce que l’humain peut faire de la peine. Derrière les discours à la con. Le réveil du facteur N. Le réveil du facteur N. Le réveil, le réveil. Le réveil du facteur N. Nous n’avons pas les mêmes valeurs... Nous n’avons pas les mêmes valeurs. La Nation unitaire. Nous n’avons pas les mêmes valeurs. Le Nous au milieu du reste. Nous n’avons pas les mêmes valeurs. Néoquelque-chose. A la tête de ceux qui osent. Nous n’avons pas les mêmes valeurs. Sortir le drapeau à la con. Pour les discours au balcon. Nous n’avons pas les mêmes valeurs. Ce que l’humain peut faire de la peine. Il s’agit ni plus ni moins. De près de loin de vous à moi. De ne pas sombrer dans le calcul. D’un cynisme de mauvaise foi. Des dividendes électoraux. Aux euphémismes de bulletin. Au pied de la page le total. Le facteur N est serein. L’échelle de son succès. Est le puits de nos faiblesses. A l’interne un abcès. De l’extérieur une forteresse. Fort de ceci sur ces lignes. S’inscrit sans terreur. L’essence qui nous désigne. Nous n’avons pas les mêmes valeurs.
9.
Le Pyro 04:26
Quel honneur de vous présenter. Protagoniste de son malheur. Dans la vie pompier. Mais pyromane à ses heures. Nom de code Raymond. En vertu de l’anonymat. Le nom est connu de la rédaction. Mais en vrai... on l’appelle pas. Parce qu’en plus d’être chauve et d’avoir un beau crâne lisse. Raymond il adore le mauve amicalement c’est pas propice. Mais ce qu’il aime par-dessus tout c’est rouler tous feux ouverts. Rugissent les sirènes et râlent les grands-mères. A l’intérieur de son camion prêt à rentrer en lice. C’est ce qu’on appelle dans le jargon : les sirènes d’Ulysse. C’est pas seulement pour le jeu de mots. Qu’on joue cette chanson à la con. Mais pour la métaphore intello. Du pyromane dans son camion. Le pyro... Je vous l’accorde pas très haletant comme récit à suivre. Mais s’il vous plaît profitez-en il lui reste qu’un couplet à vivre. Raymond est un alliage parfait de précision. Entre la force du jeune âge et le pour mille du patron. A sa place dans son camion comme de l’eau à l’apéro. On lui a trouvé un p’tit nom : Mister Hercule Poivrot. C’est pas seulement pour le jeu de mots. Qu’on joue cette chanson à la con. Mais pour la métaphore intello. Du pyromane dans son camion. Le pyro... Auditivement perspicaces je sens poindre en vous la question. « Oh Leo c’est quoi c’te farce il y même pas de feu dans ta chanson ». Oui mais j’accuse et peux prouver qu’un jour dans sa furie. Raymond a fait brûler ses cahiers de chimie. Cela vous convainc-t-il ? Il ne me reste qu’à. D’une manière subtile le passer de vie à trépas. Mystérieusement il succombe derrière la vitre de son camion. Quelqu’un écrira sur sa tombe : « mort par manque d’inspiration ». C’est pas seulement pour rien dire. Qu’on chante cette chanson à la con. Mais pour assouvir les délires. D’un mec en mal d’inspiration. Le mytho...
10.
Le souffle court les cheveux en émoi. La tête à rebours je sors de chez toi. Si le choix m’échoit j’entrevois ma voie. Entre le songe mielleux et le mielleux de tes draps. A grands traits droits sur le bitume. L’asphalte grise ou bien la plume. Stop, rewind, play. Stop, rewind, play. Incessamment la rue se remplit. Indécemment de corps et d’esprits. Là un dessin ment sur la fresque bâtie. Presque parti dans la foule d’ici. Un retour en avant sous les spots braqués. Le teint élégant la colonne brisée. Le regard hagard le cœur cabossé. S’adosse aux bosses le Boss du quai. A grands traits droits sur le bitume. L’asphalte grise ou bien la plume. Stop, rewind, play. Stop, rewind, play. Attendre pour attendre l’attente attendue. Il l’a tant attendue que le temps l’a tendu.
11.
Kit 03:49
Face à vous aujourd’hui nous faisons la promesse. Point de poils froissés c’est dans le sens qu’on caresse. De larmes et de sang nous ne parlerons pas. Mais d’amours échevelants à chacun sa croix. Ça ressemble à s’y méprendre à de l’émotion en forfait. Un tiers un peu tendre un quart un peu niais. Une petite touche d’humour éternuée sur la feuille. Trois jeux de mots de velours pour éviter les écueils. Et pour quelques vers de plus les sujets qui vexent. L’inconnu dans le bus le nombre des exs. Ne cherchez plus l’inspiration sur la table de la cuisine. Ne cherchez plus la création dans le lit de la voisine. Ne cherchez plus tout court nous sommes là pour vous offrir. Un kit de chanson d’amour à monter soi-même. Reprenons à la base la construction bien commode. Les tiroirs à plusieurs phrases sont les piliers de la méthode. Prenez-en les pieds sans dédaigner le vôtre. De ce carton sortez-les ne perdez pas les vices de l’autre. Avec un peu de chance surgira dès lors. De l’esprit en souffrance le brillant du disque d’or. Ne cherchez plus l’inspiration sur la table de la cuisine. Ne cherchez plus la création dans le lit de la voisine. Ne cherchez plus tout court nous sommes là pour vous offrir. Un kit de chanson d’amour à monter soi-même. Face à vous aujourd’hui nous faisons la promesse. Point de poils froissés c’est dans le sens qu’on caresse. De larmes et de sang nous ne parlerons pas. Mais d’amours échevelants à chacun sa croix. Ne cherchez plus l’inspiration sur la table de la cuisine. Ne cherchez plus la création dans le lit de la voisine. Ne cherchez plus tout court nous sommes là pour vous offrir. Un kit de chanson d’amour à monter soi-même.
12.
A vingt ils ont beau tirer sur la corde. En vain dix autres grossissent la horde. De leurs mains l’acharnement fuse. En haut la bannière se refuse. Et plus haut encore les condors se marrent. Contorsionnés entre les pales des hélices barbares. Barbus teigneux rayons de fumées encrassent la machine. Sous les vœux des manguiers des jungles latines. Et les ombres brillent de cent feux. Le sang chaud dans les armes. Elles s’égosillent à qui mieux mieux. Dans un silencieux vacarme. Le cauchemar de Monroe c’est un rêve. La pesadilla de Monroe es un sueño. Monroe’s nightmare is a dream. A mille ils ont beau viser le jaguar. Mais il y a trop peu de peau pour orner le fumoir. La sédition a pris le jeu de contrecarrer. Les discussions de ces messieurs et leurs anneaux de fumées. Qui ne flottent plus rond ni même ovale. Comme le bureau du même nom c’est la revanche du chacal. Il pose ces yeux dogmatiques parfois. Comme des lances de feux sur le métal froid. Et les idées encagées. Derrières les barreaux. Ne demandent enragées. Qu’à chanter tout haut. Le cauchemar de Monroe c’est un rêve. La pesadilla de Monroe es un sueño. Monroe’s nightmare is a dream. Le cauchemar de Monroe c’est un rêve. La pesadilla de Monroe es un sueño latino. La pesadilla de Monroe es un sueño latino. La pesadilla de Monroe es un sueño latino. Monroe’s nightmare is a dream.
13.
Il n’y a pas d’alternative à la force de mes ordres. Commande, demande, réprimande, avoir ou tordre. Pas de négoce possible dans d’autres termes que les miens. Réponse à la seconde aux gestes de la main. J’ai le triomphe modeste, le sévisse fécond. Envers ceux qui contestent mes exagérations. J’emploie tant de personnes dans mes entreprises. Quand la cloche sonne le trafic s’enlise. Je veux et j’exige. Je veux et j’exige. Je ne vois dans l’autre que l’expression de mes souhaits. Dans son regard morne la perfection de mon reflet. Je m’admire en tous points dans le cadre sur mon bureau. Tant d’allure et de pouvoir au centre de la photo. Et lorsque quelqu’un du haut de son arrogance. S’imagine s’asseoir de l’autre côté de la balance. Je lui rappelle l’implacable justesse de ma devise. Je veux et exige. J’ai le triomphe modeste, le sévisse fécond. Envers ceux qui contestent mes exagérations. J’emploie tant de personnes dans mes entreprises. Quand la cloche sonne le trafic s’enlise. Je veux et j’exige. Je veux et j’exige. Pas de quiproquo ils ne sont que pour moi. Des instruments poussifs, rouillés en l’état. S’ils avaient un dixième de mes qualités. Deux mois suffiraient aux objectifs de l’année.
14.
Ça part d’un lit. De fleuve s’entend. Trop lâche dans son habit. Ou bien fou comme un torrent. Qui de sa vile chevauchée. Ou sa promenade magnifique. Tant de problèmes a amené. Vers la vallée où son cours pique. Sur ses berges la colère gronde. Contre les gens qu’il emporte. Contre les caves qu’il inonde. Lorsqu’il frappe à leur porte. On le regarde en coin. Là où il traverse le village. On l’observe de loin. Quand il fend le paysage. Ça parle d’un lit. De fleuve j’entends. Encore son doux bruit. Ronronner dans le vent. Mais de sa vile chevauchée. Ou sa promenade magnifique. Ne reste à nos pieds. Qu’une lente parade stoïque. Sur ses berges vinrent fleurir. De larges plaques de béton. Que des mains dans le sol enfouirent. Avant qu’il ne puisse dire son nom. Je suis celui qui a permis. A vos ancêtres de survivre. Quand ils craignaient encore la nuit. Les dragons et les vouivres. Celui qu’on vénérait. Au chaud des foyers le soir. Celui que l’on louait. Aux premières pages des grimoires. On lisait dans mes méandres. Des promesses de belles récoltes. Que n’ai-je vu comme offrandes. Pour calmer ma révolte. Et les siècles ont passé. Sans doute aurez vous compris. Qu’en dépit de mes excès . Vos aïeux étaient mes amis. Et jamais ils n’auraient cédé à la raison de l’aval. Ni par respect osé. Me réduire en canal. Ça part d’un lit. De fleuve s’entend. Trop lâche dans son habit. Ou bien fou comme un torrent. Qui de sa vile chevauchée. Ou sa promenade magnifique. Tant de problèmes a amené. Vers la vallée où son cours pique.

credits

released October 23, 2015

Self released
Recorded by Chris Noth @ PKP Studio & Blend Studio
Mixed by Chris Noth @ Fireantmusic.ch
Mastered by Christoph Brandes @ Iguana Studio
Artwork by Adrien Bachmann
1000 copies

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about

Todos Destinos Romont, Switzerland

We're an 8 pieces ska-punk band from Romont, Switzerland. We've been hitting all kinds of stages since 2002 with pleasure and dedication. And of course with a huge amount of love for party!

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